Dans sa dĂ©cision rendue dans lâaffaire B.L. et autres c. France (requĂȘte n o 48104/14), la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme dĂ©clare, Ă lâunanimitĂ©, la requĂȘte irrecevable.
Lâaffaire concerne des demandeurs dâasile hĂ©bergĂ©s dans un campement de tentes Ă Metz qui se plaignent des mauvaises conditions de lâhĂ©bergement. Observant tout dâabord que certains requĂ©rants (no 2 Ă 23) nâont pas maintenu le contact avec leur avocat, ont omis de le tenir informĂ© de leur lieu de rĂ©sidence ou de lui fournir un moyen de les joindre, la Cour considĂšre que ceux-ci ont perdu leur intĂ©rĂȘt pour la procĂ©dure et quâils nâentendent plus maintenir leur requĂȘte.
En ce qui concerne la requĂ©rante E.G., celle-ci a Ă©tĂ© hĂ©bergĂ©e, selon ses affirmations, dans le campement de lâavenue de Blida du 20 mars 2014, au 18 juillet 2014. Elle nâa cependant fourni aucun Ă©lĂ©ment prĂ©cis devant la Cour quant Ă ses conditions effectives de vie pendant cette pĂ©riode. Elle nâa pas non plus Ă©tabli quâelle nâaurait pas Ă©tĂ© en mesure de faire face Ă ses besoins Ă©lĂ©mentaires. Enfin, elle a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun hĂ©bergement Ă partir du 18 juillet 2014, et nâĂ©tait pas dĂ©nuĂ©e de perspective de voir sa situation sâamĂ©liorer. Son grief de mauvais traitement est donc rejetĂ©.